ENZO
Pompons éclatés en laine électrique,
Soyeuse et belle,
Caresse ta peau,
Frôle de ses fils tendus,
S’accroche et s’enroule fermement autour de ta peau agrume.
Tyrannise tes pores nervurés,
Et flanque de la douceur sous tes papilles.
Tissu en glissade
Sur et sous ta peau.
S’entremêlent le vivant et l’élément figé,
S’accouplent savamment,
Se coursent, et dansent ensembles collés-serrés :
L’amour fétiche de la douceur.
Le réconfort caché
Sous le métamorphe tissulaire
De ce carré chiffonné.
Totem, tantôt.
Doudou, ci-contre ton âme.
Grigri, en pièce-jointe.
Hum, tu humes les poussières odoriférantes incrustées
Dans l’animation de ce bijou filé…
Amour et Affinité en fuite
La chair est boudée
Le vivant imposant terrorise
La paix sera fumée sous le cadavre en guenille du compagnon de tissu…
Douceur duveteuse
Savoureuse, Impérieuse.
Raz de marées intérieur
Un plat mais
Ravageur bien être.
Etoile lumineuse pulse au creux
De ton être.
Des envolées de papillons soyeux,
Des plantes carnivores qui dévorent la tristesse.
Souvenirs graciles en masse te terrassent
Incompressible joie
Origine inconnue qui
Repart d’où elle vient aussi vite.
Carnage de bonheur
Et fière joie.
Éclabousse ton être de gouttes heureuses
Les murs de pastels crayonneuses
S’illuminent pour effacer les teintes cireuses.
Sainple
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